Strasbourg, 02.07.2010 – Pour les quelque 650 participants à la 5e Université d’été de la démocratie, « l’époque appelle des responsables audacieux, compétents et visionnaires, capables de relever les défis actuels sans sacrifier l’avenir et de sauvegarder les principes démocratiques, les droits de l’homme et la prééminence du droit en ces temps difficiles. « Nous attendons d’eux qu’ils comprennent l’importance de donner les moyens d’agir à une nouvelle génération de dirigeants », ont-ils affirmé dans une déclaration finale adoptée à l’unanimité lors de la cérémonie de clôture.
Réunis autour du thème « La crise du leadership » pendant toute la semaine au Conseil de l’Europe, les participants se sont posé la question : « Pouvons-nous faire l’économie de la démocratie à l’heure où la société est menacée par le populisme, le nationalisme, la corruption et l’exclusion sociale, autant de fléaux que la crise actuelle ne manque pas d’aggraver ? ».
Ils ont lancé un appel aux gouvernements des Etats membres et observateurs du Conseil de l’Europe ainsi qu’aux institutions de l’Union européenne à réaffirmer leur soutien politique et à maintenir leur contribution financière au réseau des écoles d’études politiques du Conseil de l’Europe, afin de lui permettre de s’étendre et de promouvoir une culture politique fondée sur le respect et le dialogue.
Cette 5e édition de l’Université d’été de la démocratie témoigne du rôle unique que jouent les écoles en diffusant ces valeurs parmi ceux qui décident et qui façonnent l’opinion de pays dotés de leur propre identité sociale et politique.
« Nous sommes très heureux d’avoir accueilli pour la deuxième fois des participants originaires d’Afrique, invités par l’OIF. Leur présence a témoigné de l’universalité des principes et des valeurs qui fondent notre action. Nous appelons de nos vœux la poursuite de la coopération, voire la création d’écoles similaires en Afrique et sur d’autres continents », ont-ils unanimement ajouté.
« Le changement climatique et les menaces sur l’environnement constituent l’un des défis les plus importants auxquels nous devons faire face aujourd’hui. En tant que citoyens du monde, nous sommes responsables de l’avenir de notre planète. En tant que citoyens de pays développés, notre responsabilité est encore plus grande », a déclaré Bianca Jagger, Ambassadrice de bonne volonté du Conseil de l’Europe pour la lutte contre la peine de mort, fondatrice et Présidente de Bianca Jagger Human Rights Foundation, Londres, qui s’est adressée aux participants lors de la cérémonie de clôture.
« Nous avons besoin d’un leadership fort pour faire en sorte que que les responsables de catastrophes environnementales soient traduits en justice. Notre avenir et celui des générations futures dépendent de la manière courageuse et responsable dont nous agissons aujourd’hui », a-t-elle conclu.
Dossier spécial : site web de l’Université d’été
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